jeudi 12 février 2015

La nécessaire implication des femmes dans les affaires de société, une réelle opportunité pour elles et pour la société.

Les 16 jours d’activismes contre les violences faites aux femmes ont été une fois de plus une occation pour les associations féminines de la ville de Douala de se mettre ensemble pour réfléchir des problèmes communs. Il est constant que, malgré la nouvelle dynamique mondiale, la place des femmes au Cameroun dans les affaires de la société n’est pas encore totalement prise  en compte. Il en est de même pour l’autonimisation de celles-ci, dont l’épanouissement reste étriqué par la dépendance à leur partenaire.

C’est l’ensemble de ces constatations qui a amené ACAFEJ littoral à organiser une causerie  à l’intention des femmes.

En effet, le 10 Décembre dernier, au termes des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, s’est tenue au Centre de promotion de la femme et de la famille  d’Akwa une rencontré entre les femmes de tout bord  venu de plusieurs associations féminines de la ville de Douala. Conduit par ACAFEJ, cette rencontre avait pour objectifs d’eclairer la femme modene sur la nécessité de son autonomisation et sa prise en compte dans les affaires sociales, à travers notamment son implication dans les poste de prise de decisión. C’est d’ailleurs  ce qui à justifiér les thèmes abordés lors de cette rencontre.
-       -   L’entreprenariat féminin, une opportunité d’épanouissement pour la femme
-         -  L’implication nécessaire des femmes dans les postes de prise de décision.
En effet, l’autonomisation des femmes est un défi que la femme doit pouvoir remporter en ce 3e millénaire. La femme doit être entreprenante et déterminante pour revendiquer efficacement sa place au sein de la société. Ainsi, dans une démarche explicative et assez dynamique, il est nécessaire à la femme, pour pouvoir être considéree comme « CAPABLE » et « DIGNE DE CONFIANCE » de bousculer pour parvenir à une autonomie matérielle et morale à travers l’entreprenariat. Seul l’entreprenariat peut pour le moment favoriser efficacement l’épanouissement de la femme, et facilitér aussi son entrée dans la sphère de décision. Une femme décideuse est une femme littéralement entreprenante.

C’est qui la femme entreprenante en effet ? L’on retient de l’exposé de Madame Hermine BOLLO que la femme entreprenante est cette femme-là, pleine de Volonté qui ne recule devant rien, et qui trouve toujours de moyens pour surmonter les obstacles qui se dressent devant elle afin d’atteindre ses objectifs. Ce n’est pas cette femme-là qui se retourne toujours vers son époux, ou bien qui en attend tout.  C’est une femme pleine d’initiatives. L’égalité ou la parité homme/femme se sera opératoire que si la femme est en mesure de s’investir dans des domaines jadis réservés à l’homme. Ces constructions socio-culturelles de domination de la femme doivent être brisées.

Là était posé à l’auditoire le problème de la discrimination à l’égard de femmes. En effet, Madame NGALLE Esther s’est étendue largement sur les obligations du Cameroun à l’égard des femmes, notamment la lutte contre les discriminations faites aux femmes. Le SG de l’Onu exhortera à l’occasion de la Célébration de la 66e édition de la journée Internationale des Droits de l’homme, les Etats à « respecter l’obligation qu’ils ont de protéger les droits de l’homme chaque jour de l’année ». Il exhorte également les citoyens à « demander des comptes à leurs gouvernements ». C’est du moins ce qui justifie le choix du thème de cette année « Droits de l’Homme, 365 Jour par an » La femme est victime de plus en plus des discriminations et des violences de diverses natures. Tel qu’il ressort du message de la Directrice de l’UNESCO à l’occasion de la 66e édition de la célébration de la journée internationale des Droits de l’Homme, chaque jour est la journée des droits de l’homme.

Eu égard au principe d’égalité et de non-discrimination contenu dans le texte de la Constitution, et dans certaines conventions internationales dont le Cameroun est parti, notamment la CEDAW, la CAT, la femme a droit à la même jouissance, bref au mêmes droits que les hommes sans discrimination aucune. L’Etat doit donc prendre toutes même nécessaires pour ne pas exclure les femmes des hautes fonctions. Il est vrai précise-t-elle, que l’on retrouve déjà des femmes députés, maires, DG, etc… Mais les femmes doivent exiger davantage. C’est un droit pour elle qu’elles doivent revendiquer. Notre lutte s’incrit étroitement dans la philosophie des OMD et de l’ONUFEMMES, notamment la promotion de l’égalité de sexe et de l’autonomisation de la femme.


Cette rencontre a connu la participation d’environ 70 femmes et de certains médias locaux tels la CRTV, CANAL2INTERNATIONAL, DBS, LTMtv, CAMNEWS, ABK, Cameroun Tribune.

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