Les 16 jours d’activismes
contre les violences faites aux femmes ont été une fois de plus une occation
pour les associations féminines de la ville de Douala de se mettre ensemble
pour réfléchir des problèmes communs. Il est constant que, malgré la nouvelle
dynamique mondiale, la place des femmes au Cameroun dans les affaires de la
société n’est pas encore totalement prise en compte. Il en est de même pour l’autonimisation
de celles-ci, dont l’épanouissement reste étriqué par la dépendance à leur
partenaire.
C’est l’ensemble
de ces constatations qui a amené ACAFEJ littoral à organiser une causerie à l’intention des femmes.
En effet, le 10
Décembre dernier, au termes des 16 jours d’activisme contre les violences
faites aux femmes, s’est tenue au Centre de promotion de la femme et de la
famille d’Akwa une rencontré entre les
femmes de tout bord venu de plusieurs
associations féminines de la ville de Douala. Conduit par ACAFEJ, cette rencontre
avait pour objectifs d’eclairer la femme modene sur la nécessité de son autonomisation
et sa prise en compte dans les affaires sociales, à travers notamment son implication
dans les poste de prise de decisión. C’est d’ailleurs ce qui à justifiér les thèmes abordés lors de
cette rencontre.
- - L’entreprenariat féminin, une opportunité
d’épanouissement pour la femme
- - L’implication nécessaire des femmes dans
les postes de prise de décision.
En
effet, l’autonomisation des femmes est un défi que la femme doit pouvoir
remporter en ce 3e millénaire. La femme doit être entreprenante et
déterminante pour revendiquer efficacement sa place au sein de la société. Ainsi,
dans une démarche explicative et assez dynamique, il est nécessaire à la femme,
pour pouvoir être considéree comme « CAPABLE » et « DIGNE DE
CONFIANCE » de bousculer pour parvenir à une autonomie matérielle et morale
à travers l’entreprenariat. Seul l’entreprenariat peut pour le moment favoriser
efficacement l’épanouissement de la femme, et facilitér aussi son entrée dans
la sphère de décision. Une femme décideuse est une femme littéralement
entreprenante.
C’est
qui la femme entreprenante en effet ? L’on retient de l’exposé de Madame
Hermine BOLLO que la femme entreprenante est cette femme-là, pleine de Volonté
qui ne recule devant rien, et qui trouve toujours de moyens pour surmonter les
obstacles qui se dressent devant elle afin d’atteindre ses objectifs. Ce n’est
pas cette femme-là qui se retourne toujours vers son époux, ou bien qui en
attend tout. C’est une femme pleine d’initiatives.
L’égalité ou la parité homme/femme se sera opératoire que si la femme est en
mesure de s’investir dans des domaines jadis réservés à l’homme. Ces constructions
socio-culturelles de domination de la femme doivent être brisées.
Là était
posé à l’auditoire le problème de la discrimination à l’égard de femmes. En
effet, Madame NGALLE Esther s’est étendue largement sur les obligations du Cameroun
à l’égard des femmes, notamment la lutte contre les discriminations faites aux
femmes. Le SG de l’Onu exhortera à l’occasion de la Célébration de la 66e
édition de la journée Internationale des Droits de l’homme, les Etats à « respecter
l’obligation qu’ils ont de protéger les droits de l’homme chaque jour de l’année ».
Il exhorte également les citoyens à « demander des comptes à leurs
gouvernements ». C’est du moins ce qui justifie le choix du thème de cette
année « Droits de l’Homme, 365 Jour par an » La femme est victime de
plus en plus des discriminations et des violences de diverses natures. Tel qu’il
ressort du message de la Directrice de l’UNESCO à l’occasion de la 66e
édition de la célébration de la journée internationale des Droits de l’Homme, chaque
jour est la journée des droits de l’homme.
Eu égard au
principe d’égalité et de non-discrimination contenu dans le texte de la
Constitution, et dans certaines conventions internationales dont le Cameroun
est parti, notamment la CEDAW, la CAT, la femme a droit à la même jouissance,
bref au mêmes droits que les hommes sans discrimination aucune. L’Etat doit
donc prendre toutes même nécessaires pour ne pas exclure les femmes des hautes
fonctions. Il est vrai précise-t-elle, que l’on retrouve déjà des femmes
députés, maires, DG, etc… Mais les femmes doivent exiger davantage. C’est un
droit pour elle qu’elles doivent revendiquer. Notre lutte s’incrit étroitement
dans la philosophie des OMD et de l’ONUFEMMES, notamment la promotion de l’égalité
de sexe et de l’autonomisation de la femme.
Cette rencontre a connu
la participation d’environ 70 femmes et de certains médias locaux tels la CRTV,
CANAL2INTERNATIONAL, DBS, LTMtv, CAMNEWS, ABK, Cameroun Tribune.
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